ES, C'EST QUOI ?
Déjà, ES est le sigle pour Exchange Student, soit étudiant d'échange. En fait, en tant qu'ES, on laisse tout pendant un an pour aller vivre une vie banale de jeune étranger de notre âge. Enfin, banale pour ceux qui nous accueillent, mais extraordinaire pour nous : on dit au revoir à nos proches, on prend l'avion, et on arrive dans notre pays d'accueil. On est alors accueillis par une ou plusieurs familles d'accueil successives (suivant l'organisme). Dans ces familles, on est considéré comme un membre à part entière de la famille : on possède les mêmes droits et les mêmes devoirs que les autres enfants. On va au lycée local suivre les cours. Et il y a la possibilité de participer à des voyages pour découvrir un peu mieux le pays.
Déjà, ES est le sigle pour Exchange Student, soit étudiant d'échange. En fait, en tant qu'ES, on laisse tout pendant un an pour aller vivre une vie banale de jeune étranger de notre âge. Enfin, banale pour ceux qui nous accueillent, mais extraordinaire pour nous : on dit au revoir à nos proches, on prend l'avion, et on arrive dans notre pays d'accueil. On est alors accueillis par une ou plusieurs familles d'accueil successives (suivant l'organisme). Dans ces familles, on est considéré comme un membre à part entière de la famille : on possède les mêmes droits et les mêmes devoirs que les autres enfants. On va au lycée local suivre les cours. Et il y a la possibilité de participer à des voyages pour découvrir un peu mieux le pays.
De nombreux organismes proposent ce genre de programme : le Rotary (qui est une association), YFU, WEP, EF, AFS, Terre des Langues...

POURQUOI SE LANCER DANS UNE TELLE AVENTURE ?
Attention, la liste est longue, mais elle mérite d'être énoncée :
- Découvrir le monde, à notre âge, est une chance inouïe de casser tous les préjugés que nous avons sur nous, sur les différentes sociétés... A un âge où nous pouvons encore voir nos opinions évoluer très rapidement, et avant de devenir un citoyen adulte, il est important (sinon essentiel) selon moi de connaître autre chose que ce que notre pays a bien voulu nous apprendre et nous montrer (parce qu'on est quand même pas mal formatés selon les volontés du gouvernement), et d'ouvrir notre esprit critique.
- Découvrir une nouvelle culture est très enrichissant.
- Cela nous permet de devenir autonomes. Nous sommes dans une phase ou nous sommes encore un peu des enfants, et presque des adultes. Or, partir un an dans un pays inconnu, sans aucun proche qui vous accompagne, c'est un gain énorme en maturité et en autonomie, parce que pendant un an il va falloir se débrouiller seul pour tout, et prendre ses décisions sans qu'un adulte à côté ne nous tienne par la main.
- Se découvrir. En effet, être loin de tout ce que l'on connaît permet de se demander qui l'on est vraiment. « Être seul, c'est être soi-même ».
- Se faire des amis venant du monde entier. Parce que notre pays d'accueil ne reçoit pas que nous, mais des tas d'autres jeunes venant des quatre coins du globe, et que l'on aura la chance de rencontrer à maintes reprises lors de notre année.
- Apprendre une voir plusieurs langues. Pour beaucoup d'ES (moi comprise), ça n'est absolument pas le but premier du départ. Cependant, c'est un point non négligeable. Parce que l'on revient en comprenant très bien la langue, en sachant s'exprimer plutôt bien et en ayant acquit beaucoup de vocabulaire : un an en immersion, c'est magique ! Si vous êtes dans un pays anglophone, l'anglais sera devenu votre dada. Pour les autres, pas de crainte, vous reviendrez plus fort dans deux langues : celle de votre pays d'accueil (de l'espagnol, au chinois, en passant par le suédois, le portugais, et j'en passe !), ainsi que l'anglais. En effet, soit vous serez dans un pays quasi bilingue (comme l'Inde ou les pays nordiques), soit ça n'est pas le cas et dans tous les cas vous parlerez anglais entre ES (c'est-à-dire entre autres avec des américains, des australiens...).
- Avant tout : être heureux, profiter de notre jeunesse et vivre notre rêve !
Bon, on a beau être séduit par tous ces gros avantages, il y a quand même un truc inexplicable que tous les ES ont en commun : c'est un petit + en nous, qui fait qu'on ose faire le grand saut dans l'inconnu. Cette aventure nous fascine et nous sentons qu'elle est faite pour nous, tout simplement.

QUAND PARTIR ?
Partir avant ou après la terminale ? C'est une question très personnelle : il y a des arguments pour et contre dans les deux cas. Certains décident de partir après la seconde ou la première. Ils se sentent près. Ça peut être un atout pour les épreuves de langue au bac. De plus, certaines formations après le bac ne sont accessibles qu'à la sortie du lycée (je pense aux IEP, à certaines classes prépas...), il n'est alors pas possible d'y glisser une année à l'étranger entre les deux : renseignez-vous ! D'autres font le choix de partir après la terminale. C'est mon cas (en partie car ma mère a peur de me laisser partir à 17 ans, alors avant, même pas en rêve! :D). Cela apporte des avantages : déjà on est plus matures et on ne vit pas l'expérience pareil à 15ans et à 17/18 ans. De plus, ça évite de couper les cursus lycéen en deux. En effet, lorsqu'on revient au lycée après une année à l'étranger, on ne retrouve pas notre classe d'avant le départ car l'année à l'étranger n'est pas prise en compte dans le cursus français (en gros si on part à la fin de la seconde, lorsqu'on revient on réintègre une classe de première, alors que nos amis français sont désormais en terminale). De plus, dans beaucoup de pays, l'école n'a rien à voir avec l'éducation française qui est très exigeante : ça peut-être difficile de se remettre dans le rythme après une année plus « cool ». Mais bien sûr, tout ça dépend de chacun. Mais c'est vrai que de se dire que quand on rentre on va encore découvrir de nouvelles choses (une nouvelle ville, aller à la fac, de nouveaux amis...) ça peut permettre de passer plus facilement le cap du retour.


POURQUOI SE LANCER DANS UNE TELLE AVENTURE ?
Attention, la liste est longue, mais elle mérite d'être énoncée :
- Découvrir le monde, à notre âge, est une chance inouïe de casser tous les préjugés que nous avons sur nous, sur les différentes sociétés... A un âge où nous pouvons encore voir nos opinions évoluer très rapidement, et avant de devenir un citoyen adulte, il est important (sinon essentiel) selon moi de connaître autre chose que ce que notre pays a bien voulu nous apprendre et nous montrer (parce qu'on est quand même pas mal formatés selon les volontés du gouvernement), et d'ouvrir notre esprit critique.
- Découvrir une nouvelle culture est très enrichissant.
- Cela nous permet de devenir autonomes. Nous sommes dans une phase ou nous sommes encore un peu des enfants, et presque des adultes. Or, partir un an dans un pays inconnu, sans aucun proche qui vous accompagne, c'est un gain énorme en maturité et en autonomie, parce que pendant un an il va falloir se débrouiller seul pour tout, et prendre ses décisions sans qu'un adulte à côté ne nous tienne par la main.
- Se découvrir. En effet, être loin de tout ce que l'on connaît permet de se demander qui l'on est vraiment. « Être seul, c'est être soi-même ».
- Se faire des amis venant du monde entier. Parce que notre pays d'accueil ne reçoit pas que nous, mais des tas d'autres jeunes venant des quatre coins du globe, et que l'on aura la chance de rencontrer à maintes reprises lors de notre année.
- Apprendre une voir plusieurs langues. Pour beaucoup d'ES (moi comprise), ça n'est absolument pas le but premier du départ. Cependant, c'est un point non négligeable. Parce que l'on revient en comprenant très bien la langue, en sachant s'exprimer plutôt bien et en ayant acquit beaucoup de vocabulaire : un an en immersion, c'est magique ! Si vous êtes dans un pays anglophone, l'anglais sera devenu votre dada. Pour les autres, pas de crainte, vous reviendrez plus fort dans deux langues : celle de votre pays d'accueil (de l'espagnol, au chinois, en passant par le suédois, le portugais, et j'en passe !), ainsi que l'anglais. En effet, soit vous serez dans un pays quasi bilingue (comme l'Inde ou les pays nordiques), soit ça n'est pas le cas et dans tous les cas vous parlerez anglais entre ES (c'est-à-dire entre autres avec des américains, des australiens...).
- Avant tout : être heureux, profiter de notre jeunesse et vivre notre rêve !
Bon, on a beau être séduit par tous ces gros avantages, il y a quand même un truc inexplicable que tous les ES ont en commun : c'est un petit + en nous, qui fait qu'on ose faire le grand saut dans l'inconnu. Cette aventure nous fascine et nous sentons qu'elle est faite pour nous, tout simplement.

QUAND PARTIR ?
Partir avant ou après la terminale ? C'est une question très personnelle : il y a des arguments pour et contre dans les deux cas. Certains décident de partir après la seconde ou la première. Ils se sentent près. Ça peut être un atout pour les épreuves de langue au bac. De plus, certaines formations après le bac ne sont accessibles qu'à la sortie du lycée (je pense aux IEP, à certaines classes prépas...), il n'est alors pas possible d'y glisser une année à l'étranger entre les deux : renseignez-vous ! D'autres font le choix de partir après la terminale. C'est mon cas (en partie car ma mère a peur de me laisser partir à 17 ans, alors avant, même pas en rêve! :D). Cela apporte des avantages : déjà on est plus matures et on ne vit pas l'expérience pareil à 15ans et à 17/18 ans. De plus, ça évite de couper les cursus lycéen en deux. En effet, lorsqu'on revient au lycée après une année à l'étranger, on ne retrouve pas notre classe d'avant le départ car l'année à l'étranger n'est pas prise en compte dans le cursus français (en gros si on part à la fin de la seconde, lorsqu'on revient on réintègre une classe de première, alors que nos amis français sont désormais en terminale). De plus, dans beaucoup de pays, l'école n'a rien à voir avec l'éducation française qui est très exigeante : ça peut-être difficile de se remettre dans le rythme après une année plus « cool ». Mais bien sûr, tout ça dépend de chacun. Mais c'est vrai que de se dire que quand on rentre on va encore découvrir de nouvelles choses (une nouvelle ville, aller à la fac, de nouveaux amis...) ça peut permettre de passer plus facilement le cap du retour.

Citation du Talmud